Lorsque bébé vient au monde, c’est un petit être très immature. Son cerveau est en pleine construction et va mettre du temps à se développer complètement. Globalement, le nouveau-né est dépendant de son parent pour se nourrir, se déplacer, se sentir en sécurité, etc…
C’est parce que bébé est materné qu’il peut poursuivre son développement en dehors de la vie utérine. Porter son bébé quand il le demande et quand il en a besoin va permettre de lui apporter la sécurité émotionnelle dont il a besoin pour continuer sa croissance. Cela va favoriser une transition vers la vie extérieure, sereine et progressive pour l’amener à s’apaiser, puis à prendre confiance et gagner en autonomie.
D’autant que bien souvent la maman ressent aussi son propre besoin de proximité avec son bébé !
Cette « théorie de l’attachement » est issue des travaux de John Bowlby, puis de Mary Ainsworth : en venant chercher réconfort et proximité physique avec le parent (ou figure d’attachement), le bébé remplit son réservoir affectif et son sentiment de sécurité intérieure. Et plus ce réservoir est plein, plus bébé pourra s’épanouir, se montrer autonome et oser aller explorer le monde !
Donc un enfant qui aura connu ce lien d’attachement aura une meilleure estime de soi, une meilleure capacité à gérer ses émotions, et sera plus autonome.
Au fur et à mesure qu’il va grandir, il va se construire de nouvelles figures d’attachement (secondaires) qui lui permettront de se sentir en sécurité même si la figure d’attachement principale est absente.
Dans cette approche, il n’y a pas de mauvaises habitudes, on aide tout simplement bébé à s’attacher, pour mieux se détacher.